La Haute Tour de Sorcellerie

Il s'agit d'une comparaison souvent utilisé par Richard M. Stallman (l'inventeur du concept) pour expliquer le principe des logiciels libres.
Un logiciel est comme un bon plat cuisiné. On peut acheter et manger le plat sans se préoccuper de comment il est fait, quels sont les ingrédients le composant, le temps de cuisson ... De même pour le logiciel, on peut l'acheter et l'utiliser sur son ordinateur sans se poser de questions sur sa conception. Le principe du logiciel dit « propriétaire » (ou « privatif », comme préfère l'appeler RMS) est justement de pouvoir être utilisé sans se poser plus de questions.
La recette du plat cuisiné s'appelle le « code-source » pour un logiciel.
Il paraît naturel que l'on ne se satisfasse pas de simplement pouvoir manger un plat. On peut vouloir refaire ce plat chez soi pour se régaler ou régaler ses amis. Pour ce faire, il faut avoir accès à la recette, mais aussi avoir le droit de la refaire chez soi, de la modifier pour l'accommoder à ses goûts (remplacer un ingrédient par un autre) ... Le principe même du logiciel libre est justement de donner cette « liberté » à l'utilisateur du logiciel.
Il arrive aussi que l'on ait besoin d'avoir accès à la recette d'un plat cuisiné pour des raisons médicales (vérifier par exemple qu'il ne contient pas des ingrédients auxquels on pourrait être allergiques ou sa teneur en graisse, sel ... ). De même, un logiciel libre (puisque l'on a un accès sans restriction à son code source) permet de vérifier s'il est compatible avec notre machine ou, encore mieux, vérifier s'il n'est pas vérolé.

Remarque : Quand on a accès au code source mais que l'on a pas le droit de le modifier, réutiliser ... etc, on parle alors de logiciels « open-source ».